LE CHRIST ET SON MESSAGE Jésus
vu par Flavius-Josèphe, historien juif « A
cette époque-là, il y eut un homme sage nommé Jésus dont la conduite
était bonne ; ses vertus furent reconnues. Et beaucoup de Juifs et
d’autres peuples se firent ses disciples. Et le gouverneur romain,
Pilate, le condamna à être crucifié et à mourir. Mais
ceux qui étaient ses disciples préchèrent sa doctrine. Ils racontent
qu’il leur apparut trois jours après sa crucifixion et qu’il était
vivant. Peut-être était-il le Messie dont les prophètes avaient
annoncé la venue […]. » D’après
Flavius-Josèphe, historien juif du Ier siècle ap. J.-C., Antiquités
judaïques, vers 93-94. In
Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 2, 1996 Une
prédication du Christ « Heureux
les affligés car ils seront consolés. Heureux
les affamés et assoiffés de justice, cars ils seront rassasiés. (…) Heureux
les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu. (…) Heureux
êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si
l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. Soyez dans la
joie car votre récompense sera grande dans les cieux… » Matthieu(Ier
siècle après J.-C.), Bible de Jérusalem (extrait), Editions du Cerf,
1973. In
Bordas, Terres d’Histoire. Histoire. Cycle 3 CM, 1997 L’enseignement
de Jésus « Jésus
dit : « Un
homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et il tomba au milieu de
brigands qui, après l’avoir dévêtu et couvert de plaies, s’en allèrent,
le laissant à demi-mort. Par hasard, un prêtre descendait par ce
chemin et, le voyant, il passa outre. De
la même façon, un Lévite[1],
survenant en ce lieu et le voyant, passa outre. Mais
un Samaritain qui était en voyage, arrivé près de lui et, le voyant,
fut pris de pitié. Et s’avançant, il banda ses blessures, y versant
de l’huile et du vin ; puis l’ayant fait monter sur sa bête,
il l’amena à l’hôtellerie et prit soin de lui. Et
le lendemain, tirant deux deniers, il les donna à l’hôtelier et dit :
Prends soin de lui, et tout ce que tu dépenseras en plus, c’est moi
qui, lors de mon retour, te les rembourserai. » Jésus
dit : « Va, et toi aussi, fais de même. » Evangile
selon saint Luc. In
Hatier, Histoire, Cycle 3, 2000 Lettre
de Paul « Revêtez
l’homme nouveau… Alors il n’y a plus de Grec ou de Juif, d’Israélite
et de païen, il n’y a plus de Barbare, de sauvage, d’esclave,
d’homme libre… » Paul,
Epître aux Colossiens, III, 10-15, (écrit en 61-63 après
J.-C.) In
Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 1, 1995 LES CHRETIENS Les
chrétiens vus par les Romains « Néron[2]
fit inculper comme coupables (de l’incendie de Rome) et soumettre aux
supplices les plus cruels, ceux que la foule appelait chrétiens et détestait
pour leurs habitudes honteuses (…). Leur superstition, après avoir été
réprimée en un premier temps, connaissait un nouvel essor, non
seulement en (Palestine) mais aussi à Rome où afflue et se répand
tout ce qu’il y a de criminel et de honteux dans le monde. » Tacite
(vers 55 – vers 120 après J.-C.), Annales. In
Bordas, Terres d’Histoire. Histoire. Cycle 3 CM, 1997 Le
martyre de Blandine en 177 « Blandine,
une jeune esclave chrétienne, était attachée à un poteau et exposée
aux bêtes fauves ; aucune bête ne toucha le corps de Blandine. On
la détacha donc du poteau. Après avoir souffert le fouet, la chaise de
fer rougie au feu, elle fut enfermée dans un filet et on la jeta devant
un taureau. Il la lança plusieurs fois en l’air avec ses cornes ;
elle paraissait ne rien sentir, tout entière à son espoir, poursuivant
son entretien intérieur avec le Christ. » D’après
une lettre des chrétiens de Lyon adressée à des chrétiens d’Asie
mineure, en 177. In
Hachette. A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 1, 1995 Les
premiers chrétiens « Blandine,
une jeune esclave chréteinne, était suspendue à un poteau et exposée
aux bêtes ; aucune bête ne toucha son corps. Après avoir
souffert le fouet, les bêtes, la chaise de feu, elle fut enfermée dans
un filet et on la jeta devant un taureau. Il la lança plusieurs fois en
l’air avec ses cornes ; elle ne paraissait ne rien sentir, tout
entière à son espoir, parlant avec la Christ. » Lettre
envoyée par des chrétiens de Lyon à leurs frères d’Asie mineure en
177. In Istra, Multilivre, CM1, 1996. |
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