MOYEN
AGE - CROISADES
L’appel
à la croisade « Il
est urgent d’apporter à vos frères d’Orient l’aide si souvent
promise. Les Turcs et les Arabes les ont attaqués. Si vous les laissez
à présent sans résister, ils vont étendre leur vague sur beaucoup de
serviteurs de Dieu. Si ceux qui iront là-bas perdent leur vie pendant
le voyage ou dans la bataille, leurs péchés seront pardonnés. » Appel
d’Urbain II, XIè siècle. In Hatier, Histoire. Cycle 3, 2000 L’appel
à la croisade « Je
vous supplie tous, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, de
repousser ce peuple néfaste loin de nos lieux saints […]. A tous ceux
qui partiront et qui mourront en route, la rémission des péchés sera
accordée […]. Qu’ils soient désormais chevaliers du Christ, ceux-là
qui n’étaient que des brigands ! » Appel
à la croisade du pape Urbain II en 1095. In
Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 2, 1996 L’appel
à la 1ère croisade « Ce
jour-là, le 27 novembre 1095, agglutinés derrière les gens d’armes
qui contiennent énergiquement le petit peuple, les pères et les mères
élèvent le plus haut qu’ils peuvent leurs enfants afin que ceux-ci
aperçoivent l’homme pour qui chacun est accouru : le pape Urbain
II (…). Il
parle. Il évoque la situation lamentable dans laquelle sont plongés
les chrétiens en Orient. Les Arabes et les Turcs n’occupent-ils pas
ces lieux sacrés où a vécu Jésus ? Et qu’ont-ils fait ?
(…). -
Ils ont détruit les basiliques et immolé les chrétiens comme des bêtes.
Dans les églises où jadis le service divin était célébré par les
fidèles, les païens ont fait des étables pour leurs animaux ! Quand
le pape ajoute que les chrétiens, en Syrie et en Palestine, sont
condamnés à travailler sous le fouet, comme des esclaves, un frisson
d’épouvante parcourt cette foule. Va-t-on accepter une telle
humiliation, un tel sacrilège ? Urbain
II supplie « les pauvres comme les riches » de s’en aller
chasser les infidèles des Lieux saints. » Alain
Decaux raconte l’Histoire de France aux enfants.
Editions Perrin. In
SEDRAP, A nous le monde ! CE2. La
croisade des pauvres gens « Pierre
l’Ermite allait nu-pieds ; il portait sur la peau une tunique de
laine, sur les épaules une longue robe à capuchon. Le pain était sa
seule nourriture… Quelque chose de divin se sentait dans toutes ses
paroles ; c’était au point que le peuple arrachait, pour les
garder comme reliques, les poils du mulet qu’il montait… On ne
saurait décrire ces troupes d’enfants, de jeunes filles, de
vieillards qui partaient ainsi pour la guerre sainte. Certes ils
n’avaient ni l’intention ni la force de participer au combat ;
seulement ils se promettaient le martyre sous le fer ou dans les prisons
des infidèles. Rien de plus touchant que de voir ces pauvres croisés
ferrer leurs bœufs comme des chevaux, les atteler à une charrette à
deux roues sur laquelle ils mettaient leurs pauvres bagages et leurs
petits enfants. » Guilbert
de Nogent, chroniqueur. In
SEDRAP, A nous le monde !, CE2. La
prise de Jérusalem en 1099 « Entrés
dans la ville, les pèlerins poursuivaient et massacraient les
Sarrasins, qui livrèrent combat durant toute la journée, au point que
le temple ruisselait de sang. Les croisés coururent ensuite par toute
la ville, raflant l’or, l’argent et pillant les maisons qui
regorgeaient de richesses. Puis, tout heureux et pleurant de joie, ils
allèrent adorer le tombeau de notre Seigneur Jésus. » Récit
anonyme,
XIIè siècle. In Hatier, Histoire. Cycle 3, 2000 La
prise de Jérusalem en 1099 « Il
y avait un tel carnage que les nôtres (les chrétiens) marchaient dans
le sang jusqu’aux chevilles […]. Ils saisirent un grand nombre
d’hommes et de femmes et ils tuèrent ou laissèrent vivants qui bon
leur semblait. Puis, pleurant de joie, ils allèrent adorer le tombeau
de Jésus-Christ. » Récit
par un chevalier français de la prise de Jérusalem en 1099. In
Hachette, A monde ouvert. Histoire. Cycle 3 niveau 2, 1996 |
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