En guise de conclusion                                      

L’usage du document dans le secondaire, d’après l’Inspecteur général Dominique Borne

" Depuis longtemps, l’idée court, elle est dans les textes officiels, que le document, texte ou image, est plus concret que le cours de l’enseignant. Pourtant, un document peut être très abstrait et un enseignement tout à fait concret. Le document n’est pas, par nature, concret, le document ne sert pas à illustrer un développement puisqu’il sert à construire l’histoire, le document n’a pas, a posteriori, valeur probatoire. Le document ne doit pas être instrumentalisé. Il y a des documents de différents types, de grands documents patrimoniaux, […] qu’il faut enseigner en tant que tels, et d’autres documents qui n’ont de sens que confrontés à d’autres. Le commentaire d’un document, qui reste une épreuve reine de l’agrégation, m’a toujours paru artificiel. Aucun historien n’utilise un document. C’est un exercice académique, inventé pour les concours. Nous avons donc recommandé aux enseignants de faire ce que fait tout historien, c’est-à-dire confronter des documents. " Dominique Borne, " Où en est l’enseignement de l’histoire ", Le Débat, n° 110, mai-août 2000, p.173

Revenir aux démarches