Avant de commencer une leçon, il peut être
bon de méditer ces quelques points : |
Les temps de la préparation |
- La
période, le personnage, l'événement que
je me propose de faire étudier à mes élèves
a-t-il une épaisseur, de la chair, autrement dit de l'intérêt
pour moi ? Et pour les élèves ? Des élèves
qui vivent en 2001, 200 ans après Napoléon, 5 siècles
après Jeanne d'Arc, 15 siècles après Clovis
?
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- C'est
justement en étudiant, bien, l'histoire, qu'on construit
correctement la profondeur du passé. En s'appuyant sur
ce que les élèves ont appris : autrement dit, qu'ont-ils
étudié avant, pour que la suite de l'histoire fasse
sens. Napoléon est un héritier de la Révolution
française, et aussi un homme du XIX° siècle...
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- Les
documents sont indispensables à l'étude de l'histoire,
mais à condition d'avoir le temps de les lire, de les
observer, de les interroger et de les mettre en relation : ils
doivent donc être bien choisis, et en nombre limité. (Un
travail par groupes n'implique pas forcément la multiplication des
documents : les groupes peuvent étudier les mêmes documents...)
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- Tout
cela implique que je me fixe un objectif de contenu et un objectif
méthodologique bien identifiés. Que les élèves
en soient informés. Que l'organisation de ma séance,
la trace écrite en soient la traduction.
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- Élaboration de traces écrites diversifiées (vocabulaire,
chronologie, schémas...), élaborées en commun, puis de façon
plus individuelle
- Évaluation (formative et/ou sommative)
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- Au
bout du compte, tout tourne autour de cette question, qui est
celle du sens, sens de la leçon, sens de la présence
à l'école : en quoi l'étude d'une période,
d'un personnage, d'un événement de l'histoire aide-t-elle
à mieux comprendre et à mieux agir dans le présent
?
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Prolongements éventuels à court (enchaînement
de séquences), moyen (complémentarité de
notions) ou long terme (enrichissement notionnel ou conceptuel).
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